Le monde des instants

Le monde des instants

D'un cri


Trop dans ma tête

Une foule de liens se tissent dans mes pensées,

Autant de fils à tirer, sans être capable

D’en déterminer l’action qui va s’en hisser.

Un mixe de nœuds à peine définissable.

 

La détermination de ma main transcriptrice,

Ne desserre pas son étreinte sur la plume.

Le trait plus fort que jamais, suinte le délice,

D’un plaisir à hurler par-delà cette brume.

 

Voile d’un brouillard épais à l’odeur confuse

Qui pourrait faire frémir l’horizon, ma volonté,

Ma force et mon amour, chantés pour des muses

Personnifiées ou non, dans mon désordre éclaté.

 

Comme à l’habitude, les mots se chahutent,

Les idées brillent toutes d’un profond éclat.

Mon cœur lié à chacune d’entre elles, hésite,

Se confond et s’emmêle dans d’internes débats.

 

Devant ces bifurcations qui se répètent,

Viennent les choix et les orientations

Des discours et des mots près pour la conquête,

Des futures pages à griffonner d’illustrations.

 

Dessins, figures, tableaux faits de lettres

De paysages sonores à la lecture individuelle.

D’un cri d’un combat, aux émotions muettes,

Des vibrations pour une poésie passionnelle.


10/03/2016
0 Poster un commentaire

Je cherche

Je te cherche, quête la venue de ton aura,

Flâneuse dans le flot alternatif des pensées.

Toi, poésie des tourments et joies amassés,

Des exaltants frissons d’un vol dans tes bras.

 

Je cherche encore la musique du compagnon,

Ton assistant interprète, au front du monde.

L’air chantonné, le rythme au mille rondes,

Qui décuplent les sens et rehaussent le ton.

 

Je traque et sous pèse chacune des phrases,

Tombantes sur le papier tantôt chaud et froid.

Trouver mon fardeau, me défaire de son poids,

Enfin m’élever, jouer des feux qui s’embrasent.

 

Je profite des efforts multiplier pour enlacer,

Totalement la délicieuse saveur de tes humeurs.

De ton aléatoire intérêt, j’en déjoue tes leurres,

Qui testent ma volonté, l’obsession de t’embrasser.


19/02/2016
0 Poster un commentaire

Chasseur de spleen

Nous entrons dans un changement d’altitude.

Même si l’expérience atténue l’amplitude,

L’énergie déployée pour ces écarts de fréquence,

Epuise et distancie avec le flux de l’existence.

 

Ni lunatique, ni bipolaire, juste une poésie,

Enchevêtrement de sentiments et de mots.

Se voir en Icare planant jusqu’à la frénésie,

Admirer les profondeurs du capitaine Nemo.

 

Cette alternance rompt avec le splendide,

De l’œil contemplatif, délectation de la prose,

Pour le poète en proie à la teneur acide

D’une surcharge d’idées et de mots qui implosent.

 

Sans mégarde, voici le lien, la chute du spleen,

Démon toujours à l’affût d’une garde baissée.

Contrer sa venue par la joie d’une vie embrassée,   

Pour ne pas laisser s’installer cette humeur maligne.

 

Aujourd’hui guerrier, son influence s’amoindrie.

Mon horizon est clair, mes défenses confiantes.

Je me sers du temps comme un allié incompris

Détenteur d’une libération des heures filantes.


06/02/2016
0 Poster un commentaire

De la craie sur le mur

Un coup de craie sur les murs.

Comme L’appel des enfants du monde,

Face à la blancheur tiède d’un futur,

D’une surface vierge, si féconde.

 

Une pulsion difficilement contenue,

Pour un trait d’expression libre.

Retenue violente, le sang en crue,

Les mains hésitent, le corps vibre.

 

Un cri seul ne pourra pas suffire,

A calmer l’envie de m’abandonner.

Pourtant la patience doit me retenir

J’approche confiant, prêt à donner.

 

Attendant le temps venu pour m’accomplir,

Il ne fut pas aisé d’ignorer la frustration,

Dont l’étreinte pousse à bâcler ou à fuir.

Mais j’y suis, ma poésie clame mon ascension.


22/01/2016
0 Poster un commentaire

Vers un sommet

Sur un carnet taché, j’écris encore.

Au vers immortels, au vies éphémères.

La suite d’une lecture personnelle,

D’une réalité brute, d’une vérité si belle.

 

Des regards sur les mains, les lettres passent,

Par tous ces étages qui forment les corps.

Parfumant les émotions qui se dispersent,

Et se renouent au fond du ventre fort.

 

Ce noyau dur des Hommes inspirés.

Du cœur et des tripes liées par l’évasion,

Où l’esprit flirt les instants désirés,

Vécus ou écrits, pour un point de fusion.

 

Enchainer vers et vivant, réel et vrai,

J’écrirai encore les mots des instants,

Sur vivre le voyage des suites perpétuelles,

Sentir à l’épuisement les lettres et le sang.


16/01/2016
0 Poster un commentaire


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser