Le monde des instants

Le monde des instants

De vibrations


A vous (e)

Oh soulèves moi, toi vie de tous.

Je suis ton peuple qui rêve.

Des champs infinis, au blés roux,

Détentrice du sang de Eve.

 

Celle qui se souleva à ta place,

Pauvre indigne du choix divin.

Elle qui étincela la vrai grâce,

 D’aimer corps et culture du vin.

 

Curieuse détentrice du tout univers,

Dans tes mains franches de volonté,

Absolutrice des angoisses de revers,

Vicieuses de nos faiblesses, effrontée.

 

Notre abandon fut et reste notre adhésion.

Personne ne sait le lâché prise mieux,

Que l’homme livrant avec ou sans passion,

Son cœur, corps et âmes au merveilleux.

 

Toi, femme !


12/04/2016
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Formes 2

Formes 2.jpg


08/02/2016
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Début de partie

La partie débute sur le bord d’un macadam.

Après les flirts de langage en correspondance,

Deux images réunies par l’idée d’une romance,

Une candeur qui n’annonce rien de conforme.

 

Un temps d’arrêt avant le premier touché,

Pour retenir à vie le parfum de cette attente.

Accomplissement des nuits aux milles variantes,

D’échanges de rêves écrits, d’espoirs retouchés.

 

Le mélange des deux chaleurs est presque atteint.

A un souffle court de distance, les lèvres tremblent,

Les mains, les cœurs rejoignent le tempo terrible,

D’un feu embrasant le monde, un geste s’étreint.

 

Bouts de doigts qui appréhendent le choc électrique,

De tant de force enfermée, d’une volontaire retenue.

C’est l’unique. Là, deux corps se collent dans le nu,

D’une liaison pleinement ouverte au pulsions érotiques.

 

Pour le charnel d’un échange de fluide sans contact,

Ils reproduisent la frustration qui fit leur naissance.

Cet érotisme qui vit en marge des ébats des sens,

Une pornographie non sexuelle, futur deuxième acte.


28/01/2016
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Tes Formes

Je me suis attardé sur une image.

Une où tu m’offrais tes formes, encore,

A mon regard fumant de rêverie, de voyage,

Sur tes courbes, chaque trait de ton corps.

 

D’un contre jours, où un simple ventre nu,

Lumière délicieuse, révélant un désir pour moi.

Savoir que tu frémissais, au moment importun,

Où je recevais la photo avec un profond émoi.

 

Tout comme ces séquences, souvenirs d’ébats,

Où je pouvais encore sentir ton réel plaisir.

Des courbes qui font tes formes de haut en bas,

Que tu me caches trop souvent, même au désir.

 

Je colère en moi d’autant de mutuelle frustration,

De ne plus saisir ton immense désir pour moi.

Mais tes lignes qui s’échappent à mes érections,

J’aspire tant à les découvrir de nouvelles fois.


19/01/2016
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La suite sans lui

Des suites de lendemain qui se sont remplis de lumière.

Pourtant au sentiments de honte dans certain soir,

Ou la volonté de poursuivre, se fige en retard d’hier.

Mais ces ténèbres ont éclairé les routes à croire.

 

Nous nous ne sommes jamais vraiment vu réellement,

Chacun imaginant l’autre dans ses numéros joués.

Peut-être l’as-tu toujours voulu ainsi, le père qui ment,

Le fils qui accepte la comédie d’un plan déjoué.

 

Ce jour tu m’as quitté, je suis l’être à l’œil flou.

Prenant l’absurde direction de tous les évènements,

Je n’ai pas eu ce besoin de m’effondrer au nez de tous.

Ni de vouloir de te voir perdre pied pour les aimants.

 

Une sorte de neige t’a recouverte pour t’effacer.

Ce toi avait disparu de ton corps étalé, ce matin.

Ce nouveau, de ces jours seuls aptes à faire avancer.

Toi et moi cette fois-ci avons concrètement pris fin.


16/01/2016
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