Ma ville
J’ai débarqué dans cette ville, l’un de ces après-midis,
Où la frénésie des actifs se mêlent a l’attente des passifs.
La deuxième moitié du samedi, consommation et hystérie.
Mes yeux valsèrent des toits aux regards des sur-actifs.
Seul souvenir restant, mon premier pas du bus au trottoir.
Le reste je n’ai jamais pu l’assimiler, c’était trop d’un coup.
Je savais en outre que ces rues seront miennes, mon miroir,
Des compagnes d’errance, mon espoir d’un futur flou.
Puis j’ai commencé à la fréquenter de plus en plus souvent,
Chez un ami pour un soir, et enfin changement d’adresse rêvé.
Ça y est, mon non-espoir pouvait penser à prendre son élan,
Démasquer mes désirs d’errance, d’expériences dépravées.
Je n’ai pas su dire non à ses bras qui eux m’accueillaient,
Sans promesses, sans jugements d’une poésie retenue.
Je me suis délecté de tout instant qu’elle me tendait.
O tant de délices tumultueux auxquels je me suis vendu.
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