Vers, autre chose
Maintenant je veux renaître pour autre chose.
Le temps ne me permettra pas de m’expliquer,
Attendre un signe abstrait, feindre l’overdose.
Mentir pour ne pas perdre, peur d’abdiquer.
Alors rien ni personne n’obligera à renoncer.
Aucune douleur n’a ce pouvoir sur les vers,
Sur les yeux admiratifs des gris les plus foncés.
A ceux qui savent chanter la dévotion à l’amer.
Des écarts de fréquences terribles pour ces guerriers,
Manieurs de frissons, conteurs d’air sans musique.
Trop discrets à murmurer, trop grands pour crier.
Des chanteurs des instants aux baisers extatiques.
Le temps de la mélancolie intérieure doit finir.
Ce froid et ce vide, sont en réalité mes armes,
Le seul moyen de me battre. Ainsi je vais écrire.
Aimer sans freins, les rares étincelles et larmes.
Je vais frapper mon existence, si fort de ma tête,
Que mon corps résonnera pour tirer sa force du cœur.
Accélérer la course de cette poésie de miettes,
De secondes, devenir pour le temps, un voleur.
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